Les beautés abstraites:

 

 La forme est toujours la conséquence d'un concept à l'oeuvre.

 

Il y a trois beautés conceptuelles sur lesquelles on peut jouer.

 _ La pureté des courbes de la forme et l'organisation de ses proportions.

 _ La complexité du réseau de relation qui guide, conduit et approche cette forme.

_  La cohérence et la logique méthodique de construction de cette forme, le fait que cette forme soit l'apparence naturelle d'une méthode de construction et de calcul clairement défini.

 Cette cohérence n'est pas forcément rigide, elle peut exprimer par exemple la liberté de variation aléatoire pris dans un cadre  d'orientation rigide et comment celui ci s'y adapte.

 Ces 3 beautés ne sont bien sûr pas directement visible mais elles se laissent deviner comme la présence secrète de l'esprit dans la forme elle même, elles ne sont pas l'apanage d'un système logique de construction sophistiqué et inutile,  par exemple en regardant un coquillage on comprend bien qu'il est la conséquence d'une logique interne qui l'a produit, et quelque chose en nous ressent subtilement cette présence de l'esprit imaginaire qui en a guidé la génération.

 

 Le concept de beauté topologique discrète part du principe que s'il est possible de guider et approcher toute courbe par triangulation donc par un réseau de relation, il est aussi possible quelque soit la courbe de jouer sur la beauté de la structure du système de relation elle même.

 Cette structure constructive est laissé à la vue, elle peut dessiner des mouvements comme par  exemple les espaces topologiques spiralés où en allant tout droit on ne revient jamais à son point de départ sinon à coté, on peut suivre aussi des variantes expansives des polyèdres régulier ou irrégulier comme pour les géodes par exemple, le réseau peut être aussi fermé ou ouvert ou hyperbolique etc...


  Ce système de construction basé sur une triangularisation de la forme par une "charpente en bois" pourrait être adapté aux maisons bulles enterrés, apportant une dimension naturelle à la chape de béton armé qui les couvre et aussi simplifiant la méthode de construction en délimitant des espaces ou on pourra faire des coulages plutôt que des projections.

 

 

Voici un projet qui illustre bien ce que j'entends par beauté topologique.


LE DÔME ORBITAL

 Le dôme orbital est un projet qui était prévu pour le désert d'Atacama au Chili.

 Il devait servir de lieu musical, culturel et shamanique pour un musicien anglais qui avait la chance d'avoir pu obtenir un petit terrain dans cette petite ville perdu dans le désert le plus sec du monde où il ne pleut jamais.

 

  Pour sa réalisation qui pose des problèmes de complexité et de mise en oeuvre (chaque nœud étant différent des autres), j'ai développé le concept d'approche de la forme par une triangularisation précalculé.

  Le gros problème avec les structures complexes est l'union des éléments de structures suivant des angles  tri dimensionnel variable (en général on usine des unions métallique complexe pour chaque nœud, ce qui peut être valable pour des formes très symétriques).

  Pour simplifier l'organisation d'un chantier comme celui-ci et le rendre accessible à un travail artisanal qui permet de plus d'utiliser des matériaux bois non dimensionné, on peut calculer les longueurs et les positions relatives de chaque élément de structure et laisser les angles mobiles afin qu'ils trouvent naturellement leurs places lorsqu'ils sont mis en relation avec les autres. (cela est possible parce qu'un triangle n'a qu'une seule possibilité de fermeture à la différence des autres polygone qui peuvent se tordre dans tout les sens)

  On les solidifie peu à peu en rigidifiant après coup la configuration angulaire jusqu'à ce qu'elle trouve sa place optimale et puis on passe à l'étage suivant ou se répète le même processus de tâtonnement "angulaire".

  Avec ce système il est même possible d'utiliser des troncs tordus car ce qui compte est sa longueur totale et non pas sa forme.

  J'avais donc imaginer un système de fixation pour ce type de chantier où la forme se construit par adaptation collective et tâtonnement. 

 

  La solidité finale est donné par des nervures de fers suivant les axes imbriqués de la structure bois et unifiés par une maille en fer recouverte de terre-chaux paille, seule la couche finale est recouverte d'une chaux sable terre de couleur très concentré pour résister aux intempéries.

 

 

 Les concepts de construction:

 Le dôme  est construit sur un ellipse d'or ( proportion doré ) de 22 m de long sur 13,6 m de large ainsi qu'une tour pour organiser les spectacles.

 La structure intérieur en bois est laissé visible alors que l'extérieur est recouvert d'une couche de terre chaux paille avec une protection contre les intempéries.

 On n'utilise pas de bois dimensionné, seulement des troncs unis ensemble par un système d'union dynamique qui se fige et se solidifie seulement lorsqu'on est sûr de sa bonne prise de position.

 La structure est un fractale,  elle suit l'organisation de l'ellipse par des rotations de 90° et des mises à l'échelle de 1/phi en se refermant à l'infini sur le centre, c'est en fait un maillage carré diagonalisé et tordu en forçant un des sommets à s'approcher de son sommet opposé.

 La position des points de départ du maillage est calculé pour représenter approximativement le mouvement d'une planète autour d'un des 2 foyers de l'ellipse, les surfaces des triangles qui partent de ce foyer sont tous égaux et entre 2 points du parcourt périphérique les temps sont égaux.

 On est obligé de symétriser le parcourt pour des raisons évidente de solidité et de continuité des points, c'est ainsi que se produit ces sortes de rides d'interférence dans la structure du maillage lui même.

 

 

  

 

 

La méthode de construction:

 Le dôme  est construit sur un ellipse d'or ( proportion doré ) de 22 m de long sur 13,6 m de large ainsi qu'une tour pour organiser les spectacles.

 La structure intérieur en bois est laissé visible alors que l'extérieur est recouvert d'une couche de terre chaux paille avec une protection contre les intempéries.

 On n'utilise pas de bois dimensionné, seulement des troncs unis ensemble par un système d'union dynamique qui se fige et se solidifie seulement lorsqu'on est sûr de sa bonne prise de position.

 La structure est un fractale,  elle suit l'organisation de l'ellipse par des rotations de 90° et des mises à l'échelle de 1/phi en se refermant à l'infini sur le centre, c'est en fait un maillage carré diagonalisé et tordu en forçant un des sommets à s'approcher de son sommet opposé.



 La position des points de départ du maillage est calculé pour représenter approximativement le mouvement d'une planète autour d'un des 2 foyers de l'ellipse, les surfaces des triangles qui partent de ce foyer sont tous égaux et entre 2 points du parcourt périphérique les temps sont égaux.

 On est obligé de symétriser le parcourt pour des raisons évidente de solidité et de continuité des points, c'est ainsi que se produit ces sortes de rides d'interférences dans la structure du maillage lui même.

 Une troisième étape consiste à simplifier les unions lorsqu'elles sont trop proche, le but recherché n'étant pas une précision parfaite mais plutôt celle d'évoquer imparfaitement cette approche.

 

 On a le choix entre plusieurs type de dessins  et de divisions.

 Les dessins ne correspondent pas à la modélisation 3D qui est construite sur une base de division en 22 partie alors que les dessins montrent une division en 20 parties. 


 La surface au sol est de 234 m² et le demi volume de 1065 mètres cubes, les foyers de l'ellipse se trouve à 2,35 m des extrémités et à 17,3 m du centre.

 la hauteur est de 6,8 m.

 Le sol reprend la forme de construction de l'ellipsoïde